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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 18:13

Monsieur et Madame Sol portent si bien leur nom sur le visage. Jean, dit Jeannot et Jacqueline qu'on appelleJacquie sont mariés depuis 57 ans exactement, le soleil catalan les illumine !

Jeannot, grand catalan aux yeux bleu ciel, Jacquie, petite catalane tout sourire m’ont appris à cuisiner la paëlla. C’est la recette de la mère de Jeannot.


Il faut :

Du lapin (en morceaux)

Du poulet (cuisses et ailes taillés en morceaux)

Une tranche de ventrêche fraîche en morceaux

Du calamar, bien rincé, vidé, coupé en rondelles

1 kg de moules bien rincées, triées, grattées
Une bonne poignée de crevettes

De l’oignon en petits morceaux

De l’ail, trois gousses

Un poivron vert en petits morceaux

Du safran (ici il vient directement de l’Iran, merci à notre ami Patrick Ringenberg)

Du bon rhum

Et bien sûr une grosse tasse de riz


- mettre les moules à l’eau froide dans une casserole, jusqu’au bouillon et les laisser en attente dans leur eau

- sur le feu, mettre dans la poêle (« spécial paëlla » que j’irai acheter au Perthus) un bon morceau de beurre et une rasade d’huile

- ajouter : le lapin, le poulet, la ventrêche, et les crevettes

- dès que les crevettes sont cuites, les transposer dans un plat ; y verser dessus une bonne, très bonne rasade de rhum que l’on met à flamber… ça dure un moment…



- laisser les crevettes se reposer dans le rhum, ça sent très bon

- ajouter l’oignon, les poivrons et l’ail et du poivre dans la poêle et continuer la cuisson en  mélangeant de temps en temps (le sel est superflu)

- entre-temps, sortir une à une les moules de la casserole, en leur ôtant leur chapeau

laisser les moules en attente au frais

- verser de temps en temps un peu de jus bouillant des moules dans la poêle

- ajouter une belle poignée de safran dans la préparation

- couvrir et laisser cuire (environ une heure), s’il faut, ajouter de l’eau bouillante

- lorsque la viande est cuite (vérifier la cuisson avec un couteau), verser le riz

- laisser gonfler le riz

- planter les moules dans la préparation

- disposer les crevettes

 



 

 

 Venez, il y en a pour tout le monde !

 

 

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 21:26

Je conseille à tous les bacheliers de France : la veille du bac, prendre un grand bol d'air au pied de la tour Madeloc,

marcher dans les vignes à 600 mètres d'altitude, et pique-niquer de côtes d'agneau, de melon, d'une salade de tomates et de kilos de cerises de  Céret.




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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 13:15

Magnifique ! Il pleut il pleut il pleut il pleut.

Depuis plus d’une semaine, les rivières  la Têt, le Tech et l’Agly sont  gonflées d’eau, les gués sont fermés, (les ponts bouchés par la circulation), et les campagnes d’un vert tendre et lumineux.

Les mêmes personnes qui se plaignaient de la sécheresse se plaignent maintenant des cerises trop pleines d’eau...

Samedi, le temps étant un peu plus clément nous a permis de faire une belle excursion à l’abbaye Saint Martin du Canigou.
Voici l’introduction du texte dans  Roussillon Roman  de la superbe collection « Zodiaque » éditée à l’abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire. Les photos prises lors de notre ascension illustrent fidèlement ce texte de 1958. Vous trouverez toute la série de nos photos dans l'album ci-joint.

 « Il faut souhaiter que longtemps encore on n’accède à Saint-Martin du Canigou que par un simple sentier.


C’est à pied en effet qu’il convient de faire cette ascension, payé qu’on est par l’admirable panorama que l’on découvre au départ, par l’arrivée au monastère sur quoi s’achève le parcours. L’on mesure de la sorte la situation de l’édifice, sa signification, sa valeur.



L’on conçoit mieux l’austérité de Saint-Martin qu’une restauration (...) a (...) sauvé de la ruine.

Comment ne pas s’arrêter devant la crypte, la partie la moins touchée de l’édifice, les piliers et chapiteaux si frustres de l’église supérieure ?

Un peu de courage, une ascension supplémentaire permettront de surprendre l’abbaye dans son site, surplombant un ravin, dominant la vallée. Spectacle unique au monde sans doute que cette Maison de Dieu inscrite au cœur  d’un aussi merveilleux paysage »

« Le monastère de Saint-Martin, construit loin de tout centre habité, dans la solitude qu’affectionnaient les moines bénédictins, communique la paix et la ferveur des muntanyes regalades del Canigó »

Depuis 1988 une vingtaine de membres de la Communauté des Béatitudes occupe les lieux.
Un monastère habité par les moines, un arbre par les oiseaux, quoi de plus logique ?


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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 17:09


Chez Jean-Pierre, rue Paratilla, toute la famille nous sert fruits et légumes du pays.

Il arrive qu'on nous offre un coeur de salade, un bouquet de persil, un abricot...
 

Ici, on trouve le sourire et les chansons.

En échange, j'ai proposé de prendre quelques photos. Aussitôt Jean-Pierre a répondu en chantant :

 

« J’ai retrouvé cet été

Dans le grenier

La photo que je cherchais.

Je l’ai trouvée dans les pages

D’un cahier,

D’un vieux cahier d’écolier. »


 

Ici, faire le marché met chacun en joie. Les gens attendent leur tour en écoutant encore chanter :

« Moi, dans mon coin / Moi, je ne dis rien / J'attends... j'écoute... »

Les produits sont de toute fraîcheur. (Voyez les belles cerises de Céret). Le père, la mère, la fille, le tonton...


et même Lola et Enzo, les jumaux, s’affairent dans la bonne humeur.

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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 13:00

 « Apelle, le plus illustre des peintres grecs (IVe siècle av. J.-C.) vécut à la cour d’Alexandre le Grand, dont il fit le portrait. Il se signala par le charme souverain de ses figures, rehaussées d’un brillant coloris. Apelle, loin de s’offenser des critiques, les provoquait pour en faire son profit. On rapporte qu’il exposait quelquefois ses tableaux en public, et qu’il se cachait derrière la toile pour entendre les réflexions de chacun. Un jour, un cordonnier trouva à redire à la sandale d’un personnage. Apelle corrigea le défaut. Le lendemain, le même ouvrier s’avisa d’étendre ses critiques à d’autres parties du tableau. L’artiste sortit aussitôt de sa cachette et lui dit : « Cordonnier, tiens-t’en à la chaussure. » De là est venu ce proverbe : « Ne sutor ultra crepidam ».

Larousse, 1922

 

 … Et pourtant, pour en rester à sa chaussure, notre ami Christophe a fait du chemin. Après avoir obtenu son bac littéraire / arts plastique (A3, à l’époque), il a étudié le Droit pendant deux ans… sans conviction. Parti à l’armée, il y est resté deux ans, ce qui l’a permis de voyager dans d’autres pays. De retour à Perpignan, il a suivi une formation à Sète pour la vente de poisson. Pendant dix ans, il a travaillé dans une poissonnerie.

Las des poissons, Christophe accepte la proposition de son beau-père cordonnier de reprendre l’affaire familiale. Pour cela, il a suivi une formation de cordonnier à Roman-sur-Isère « la capitale de la chaussure ».  Pierre Petrovitch, cordonnier Yougoslave d’origine russe, peut être heureux, le négoce qu’il a ouvert en 1922, rue des Trois Journées a trouvé un quatrième successeur dans la famille.

Pourquoi je vous parle de Christophe Battle, le cordonnier le plus prévenant de tout Perpignan ? C’est parce qu’en rentrant dans sa boutique la première fois, j’ai pu échanger avec lui mon attachement pour les illustrations et les gravures des XIXe et XXe siècles. On voit chez lui des reproductions de Norman Rockwell, par exemple.

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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 08:50

 


Aujourd’hui, je vous envoie quelques photos. Nous avons fait une superbe excursion samedi dans l’Albère.

 


Nous sommes montés jusqu’au Pic de Neulos, à 1270 m, et en bas, la Mer.



Une visite dans le plus petit village Saint-Martin d’Albère où nous avons rencontré quelques vaches en liberté.






Dans le très joli cimetière, une plaque émouvante nous rappelle six jeunes gens du village, morts à la guerre 1914 -1918 quelque part dans la Somme. Savaient-ils bien ce qui leur arrivait ?


et nous sommes passés sous les barbelés rouillés de la frontière espagnole, comme les fugitifs ou les trafiquants des époques plus ou moins lointaines.




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17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 23:26
C’est le Printemps, tout pousse partout en Catalogne. A Perpignan, même les bulletins de vote prolifèrent, il y en avait quelques-uns en trop… Sans commentaire, restons en terrain neutre et parlons cuisine.

 

Nos amis nous ont apporté des asperges sauvages récoltées dans les Albères.

    

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Je n’en avais jamais vues, encore moins préparées en cuisine. Gaby m’a conseillé deux manières de cuisson. Soit on coupe les pointes tendres et on les ébouillante, soit on les fait revenir directement dans la poêle.

 

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Après quoi on les accommode en omelette.

Je n’ai pas voulu jeter les tiges, comme j’aime beaucoup la soupe, je les ai cuites avec un oignon et une pomme de terre. On mixe le tout et le passe au moulin à légumes, le « passe-vite », comme on dit en Belgique.

 

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Au menu, ce soir : soupe aux asperges sauvages, omelette aux pointes d’asperges sauvages, etc. etc.

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 18:03
Ce matin, dimanche, nous sommes partis tôt pour Banyuls-sur-Mer, distant d’une trentaine de kilomètres de Perpignan. Nous aimons y venir à la messe. O Surprise : l’église est fermée pour cause d’incendie ! Un panneau nous indique la direction de la chapelle de la Rectoria, dans un autre quartier de Banyuls. Nous y découvrons une ravissante petite église du XIe siècle, coiffée d’un clocher à peigne. Le curé est d’ailleurs ravi d’exercer son ministère dans un si bel édifice, en attendant, sans être pressé, de devoir réintégrer la moderne église paroissiale.

 


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Après la messe, nous nous sommes promenés à Port-Vendres.

 

 

Ce mois-ci, le magasine n° 51 « Terres Catalanes », « Magazine de connaissance des Pyrénées – Roussillon Méditerranée », nous emmène en mer, en compagnie de pêcheurs de toute sorte.

Pêcheurs à la ligne du bord de plage ; pêcheurs au chalut de haute mer pour le poisson bleu un jour, le poisson blanc, un autre jour. 

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Il y a aussi la pêche côtière au filet : on aperçoit non loin de la côte les petits bateaux, certains munis de « lamparos », ces loupiottes qui brillent la nuit sur la mer, attirant le plancton, qui lui, attire les petits poissons qui seront pris au piège du filet. 
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Et puis il y a José, chasseur de poulpes. Il fait glisser des pots dans le fond de la mer, les oublie deux ou trois jours, puis revient les récupérer occupés par les poulpes furieux qui s’y croyaient à l’abri.
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Qui sait ce que c’est que « la zarzuela » ?

 

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 22:01
Il a fait un temps magnifique vendredi dernier. Nous avons quitté la Catalogne pour passer la journée à la Franqui, « la plus ancienne station balnéaire de la région », dit un panneau, et le point de départ de la vie d’aventure de Henry de Monfreid, dont je vous parlerai une autre fois. La Franqui est située au pied du Cap Leucate, une haute falaise qui sert de point de repère aux navigateurs. Ici, le vent domine.

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Courbés sous le Cers, le vent local, nous avons découvert un sport vieux de dix ans, d’origine française sous un nom anglais, le Kite-surf.  Pour nous, qui ne pratiquons aucun sport, celui-ci est absolument superbe… à regarder ! 
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Nous étions admiratifs, ébahis, et en tant que très bons supporters applaudissant à chaque envolée de ces hommes emportés par le vent, jamais assez fort, selon eux.
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Ils étaient cinq, le meilleur étant sans conteste le plus âgé que nous avons surnommé « le papy volant ».

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Merci à Matthias qui a réussi à capter de superbes vues.

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 09:17

Ciel moutonné, femme fardée,
sont beautés de courte durée.
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Ce matin, le ciel était superbe.
Bonne journée.

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